J’ai voulu écrire sur la blessure. La blessure, et ce qui en découle de résilience et d’acceptation. Devoir mettre sa vie, ses projets, ses envies sur pause.

Je me suis blessée le 17 février, fracture du plateau tibial. En préservant mon élève de la chute, c’est moi qui ai brisé mon corps. Leçon du jour : Savoir lâcher et ne pas toujours chercher à (se) retenir. Les leçons qui ont suivi furent plus ou moins délicates à accepter. Être un travailleur indépendant blessé implique de nombreux ajustements. Alors j’ai ajusté. Et j’ai ajusté mon rapport au temps. Je me suis installée dans le « rien à faire ». Je me suis installée dans la pause que mon corps a exigé à force de ne pas avoir été écouté. Oui, moi aussi je suis capable d’enchaîner des cours de yoga, de ski, mes pratiques personnelles, des aller-retour dans les Alpes, des ateliers, demandes privées des … Stop. Clap de fin. Mon corps a trouvé le moyen d’accéder à sa demande. Je me suis donc allongée pour observer le ciel par la fenêtre.

Voilà, j’ai voulu écrire sur ça. Et j’ai reporté. J’ai reporté à demain. Et encore à demain.
Pour finalement me retrouver, comme nous tous, confinée chez moi pour une durée indéterminée.

Dans l’absolu, vous l’aurez compris, ce confinement ne change pas particulièrement le flot de mon quotidien. Voilà un mois déjà que j’ai changé de rythme, installée dans de longues contemplations sur le temps qui s’écoule sans pression.

Comme écrit dans un post Instagram le 22 février, la contemplation n’est pas ce temps pris pour écouter de la musique, lire un livre ou faire une pratique. Mais juste être, ici et maintenant.
À cette date j’ai pris conscience que mon temps de contemplation a été quasi-inexistant ces dernières années. Toujours entre deux cours, deux portes, deux coups de fil. Et d’un coup, je me suis retrouvée là. Juste là. Et c’est tout.

J’ignorais que cette réflexion sur mon processus d’acceptation prendrait tout son sens quelques semaines plus tard.

Aujourd’hui nous sommes tous embarqués dans un rythme qui a évolué ou s’est profondément modifié. Nous sommes 3 milliards à expérimenter le confinement. Certains, en télétravail ou avec l’école à la maison seront toujours autant occupés. Pour d’autres cette pause est une bénédiction, ou bien un vide béant et cruel.
Comment appréhender ce nouvel évènement ?

Tout d’abord, en restant chez nous bien entendu, même si cela crée un inconfort, même si la solitude nous vrille les entrailles et fait couler des flots de larmes.

Le confinement peut s’avérer être un précieux cadeau pour créer de l’espace à l’intérieur.

Si tu pratiques le yoga et la méditation, c’est le moment de te servir de tous ces outils pour accueillir au mieux tes émotions et te détacher des évènements extérieurs. Si ces pratiques ne font pas encore parti de ton quotidien, c’est le moment idéal pour te lancer. Sans jugement, sans attente.

Dans ces pratiques conscientes, nous élevons nos vibrations, notre fréquence électromagnétique. C’est une manière de nous aider et aider notre prochain. Si tu vibres plus haut, si tu ne te laisses pas embarquer par le climat anxiogène, tu permettras à d’autres de vibrer plus fort. Même s’ils sont loin.

Vibrer plus haut, vibrer plus fort, peut être notre façon de soutenir toutes ces personnes touchées par le virus, malades à différents stades de gravité. Vibrer plus haut, vibrer plus fort, pourrait être notre façon d’aider les soignants qui ont besoin de bonnes énergies.

Garder la foi, cultiver la gratitude et des pensées positives, tels sont nos précieux outils.

Essaie, chaque jour, de noter au moins une chose pour laquelle tu as éprouvé de la gratitude.
J’ai, par exemple, une profonde gratitude pour ce ciel d’un bleu si pur, lavé du passage des avions, cloués au sol.
J’ai éprouvé beaucoup de joie en observant la marche d’un corbeau. Sérieusement, as-tu déjà pris le temps de regarder marcher un corbeau ? C’est drôle, on dirait du Chaplin.
Et puis hier, devant ma fenêtre ouverte, j’ai vu passer deux grosses bulles de savon. Instant magique partagé avec un voisin que je ne connais pas.

Cette situation inédite peut être une opportunité pour se réinventer, essayer de nouvelles choses, guérir de tout ce qui remonte à la surface. « La véritable guérison opère lorsque je me donne la permission de sentir quels en sont les sentiments déclencheurs ».
Prendre le temps d’observer notre monde intérieur. C’est un cheminement qui n’est pas toujours agréable mais profondément libérateur.

« Quand on subit sa vie, on croit devoir reprendre les choses en main, préparer, planifier, redevenir acteur de sa vie. Mais il faut aussi lâcher, accepter le mal-être, cesser de vouloir maîtriser, recréer de l’espace à l’intérieur pour qu’autre chose puisse advenir. »

Alors laissons autre chose advenir. Laissons un autre monde se créer et réfléchissons à la manière dont nous souhaitons vivre dans cet autre monde.

Prenez soin de vous, prenez soin de nous.

Love All Ways.

Yoga, blessure et confinement

Pour aller plus loin
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Sur Instagram, Lili Barbery organise des méditations Kundalini tous les soirs de 18h à 19h, c’est magique, je recommande.
Sur Youtube, les méditations de Christophe André sont une excellente entrée en matière.
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